"Diagnostiquer, traiter"

vendredi 20 mars 2020

MAJ - 27 mars 2020

Le 17 mars, La Provence relatait l'hospitalisation de madame Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et présidente de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, testée positive au Covid-19 (1) :

"Elle a voulu aller se faire tester hier, même si elle n’avait pas de symptômes [...] Elle a été admise à l’institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée infection, dans le service du professeur Didier Raoult qui la garde "quelques jours", cinq tout au plus, afin de lui faire suivre son protocole".

Ce qui décrit très précisément, sans le dire, l'approche préconisée par le professeur Raoult : "Diagnostiquer, traiter" et une perte de la charge virale dans un délai de 3 à 5 jours.

Le lundi soir, juste avant son hospitalisation à l'IHU, Martine Vassal avait salué les décisions "sages et responsables" du président de la République.

Dans Ouest-France l'article réduit le protocole suivi par Martine Vassal à une "surveillance". (2)

Pour le Figaro elle est simplement hospitalisée à l'IHU en tant que "porteur sain" ; s'ensuit du babillage inepte, sans un mot sur le traitement.

Et madame Vassal d'espérer "qu'un vaccin sera trouvé le plus tôt possible"... (3)

Pourtant, le traitement qu'elle suit à l'IHU avec un médicament bon marché connu depuis plus d'un demi-siècle est parfaitement adapté et bien moins couteux qu'un nouveau vaccin. (4)

"Diagnostiquer, traiter" !

Mais un dépistage systématique ferait évidemment grossir le nombre de cas confirmés, réduisant alors mathématiquement le taux de mortalité, diminuant la dangerosité du virus.

Le professeur Raoult le souligne :

"il faut faire attention à l'échantillon testé ; savoir si vous testez tous les gens, tous les malades, tous ceux qui vont mourir... ou les morts" (5)

Et mettre en avant l'agressivité et la létalité du virus, la méfiance infondée envers la Chloroquine (6) (16) (17), permet d'occulter la gestion surréaliste du phénomène en France, et de jouer avec la peur (7) ; car ne pas "Diagnostiquer puis traiter", c'est laisser se propager l'infection et croitre le nombre de cas graves, puis de décès.

Estampillée Fake-news durant un temps sur les sites du ministère de la santé et du journal Le Monde, diluée dans une cacophonie d'egos, l'expertise du professeur Raoult peine à se faire entendre auprès des décideurs, dont la stupéfiante surdité laisse pantois.

Et pourtant, l'hystérie médiatique illustre l'absolue nécessité de se référer aux avis des savants (8) et de faire taire les experts auto-proclamés qui, en bons chiens de garde, inondent les ondes de messages autant fallacieux qu'anxiogènes.

Sans s'éloigner de leurs niches, les médias aboient à l'incontrôlable pandémie, dissimulent l'incompétence de leurs maîtres, et laissent passer sans un bruit la caravane délabrée d'un système hospitalier érodé sur le fil toujours plus acéré des objectifs économiques.

Chaque décès reste un drame, même s'il n'est pas statistiquement signifiant.

Au 19 22 24 mars, en France, le virus a tué moins que le tabac en trois cinq six jours. (9)

La grippe tue, les meilleures années, environ 5 000 personnes par an. (10)

Quels effets aurait eu un comptage en temps réel des morts de la grippe au cours de la saison 2018-2019 (13 000 décès) ? (11)

Mais ce vil Corona gratte à ta porte.

Et il sera bientôt responsable de la crise économique à venir (12), justifiera bien des mesures ainsi facilitées par la peur et le confinement. (13)

Pourtant, dans les pays qui appliquent le "Diagnostiquer, traiter", le taux de mortalité diminue drastiquement, au pire est contenu.

La Chine revendique aujourd'hui un taux de guérison proche de 90% de 91.1%, l'Allemagne a un taux de mortalité inférieur à de 0.5%.

Au 24 mars (20h), les chiffres officiels indiquent qu'il est chez nous de 4.9% contre 4.2% le 22, 3.4% le 19 et  2.2% le 14 (14) (5).

Bienvenue dans l'ère, obscène, du mépris décomplexé d'incompétents assujettis à des intérêts privés.

maj 24.03

Depuis le 22 mars, face à l'immobilisme criminel du gouvernement, certains médecins, faisant fi des réticences absurdes concernant l'hydroxychloroquine, s'engagent sans attendre pour sauver des vies. (15) (16)

Le Professeur Raoult indique : "la mortalité par infections virales respiratoires n'est pas significativement plus élevée [...] Dans nos propres données il y a eu 1300 cas qui ont été diagnostiqués et il y a eu 5 décès, soit 0.4% de mortalité". (17)

Quelle surprise, les chiffres deviennent soudainement beaucoup moins inquiétants quand on diagnostique en nombre et traite aussitôt les malades.

maj 25.03

Mais "on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif."

Le 23 mars, le ministre de la santé Olivier Véran annonçait un arrêté destiné à interdire l'utilisation de l'hydroxychloroquine sans AMM. (18)

Il prévoit ainsi empêcher "toutes prescriptions dans la population générale ou pour des formes non sévères à ce stade en l'abscence de toutes données probantes."

Il faut donc continuer d'étudier un médicament connu depuis 70 ans, qui était en vente libre jusqu'à janvier dernier et prescrit à des personnes en bonne santé.


Dans le même temps, nous avons des nouvelles de la santé de madame Martine Vassal : après avoir été diagnostiquée puis traitée par le professeur Raoult, avec la combinaison Hydroxychloroquine/Azithromycine qu'il préconise depuis ses premières interventions, elle n'a plus le virus.

Elle appelle désormais à "insister sur le dépistage massif, comme en Allemagne [...] la seule solution pour s'en sortir". (19) (27)


Nombre questions se posent déjà :

De combien de morts ce gouvernement déconnecté de la réalité devra-t-il être responsable avant de considérer probantes les données ?

Combien de temps faudra-t-il encore avant de les voir reconnaitre leurs erreurs, briser cette escalade d'engagement meurtrière et, enfin, prendre des décisions dans l'intérêt du peuple ?

Quels recours aurons-nous pour punir leur incompétence crasse qui graduellement confine à la volonté abjecte de faire perdurer cette dramatique situation ?

maj 26.03

Devant la pression de l'opinion publique comme du corps médical (20) le gouvernement recule, enfin.

Le ministre de la santé Olivier Véran modifie ce jour l'arrêté du 23 mars. (21)

Désormais, ou à nouveau, "l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir (22) peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile".


Le soir même le professeur Raoult publie les chiffres des tests et traitements réalisés à Marseille.

Ils sont sans appel et jettent un peu plus l'opprobe sur les décideurs qui, jusqu'ici et encore, opposent une résistance farouche au "Diagnostiquer, traiter" (24) :

1416 cas confirmés, 11 décès. Soit un taux de mortalité inférieur à 0.8%.

La politique assassine du gouvernement conduit, elle, le pays à accuser un taux de mortalité de 5.8% (26/03 - 20h), soit 1696 personnes décédées. (14)

Une honte.

Peut-on maintenant espérer en France un dépistage massif (23) et une autorisation de prescription par les médecins de ville ou faudra-t-il encore attendre, au prix d'autres vies ?

maj 27.03

2000 morts. Taux de mortalité de 6%

D'ahurissantes à contradictoires, les décisions de l'état provoquent une indignation de plus en plus générale.

La colère gronde face à l'impéritie d'un gouvernement qui, refusant toujours de faire "diagnostiquer, traiter" en masse, impose au peuple un confinement meurtrier.

Non, il ne faut pas attendre l'apparition des symptômes ou une forme grave de l'infection pour être soigner.

Entre autres, les libéraux de santé porte plainte contre Edouard Philippe et Agnes Buzyn (24), le Collectif Inter-Urgences a décidé de déposer une plainte contre X entre les mains du Procureur de la République de Paris (25), et un collectif d'avocats a mis en ligne des modèles de plaintes contre X que les soignants, agents de l’État, salariés du privé ou citoyens ordinaires, malades ou non, peuvent remplir et adresser au tribunal dont ils dépendent géographiquement. (26)